La David Bloch Gallery est honorée d’avoir reçu Morran Ben Lahcen pour son exposition [HORIZONTAL].
Le vernissage a eu lieu le samedi 10 Mai en présence de l’artiste et l’exposition a duré jusqu’au 10 Juin 2014.
Le talent indéniable et singulier de l’artiste, reconnu comme le pionnier du graffiti au Maroc, contribue depuis ses débuts à la création artistique contemporaine dans le pays, grâce à sa capacité à se réinventer et à exprimer de nouvelles techniques. Il s’attaque aux murs avec énergie, patience et fureur, année après année il a développé sa propre écriture graphique.
Récemment il a investit le showroom Maserati à Casablanca, mais il a aussi collaboré avec plusieurs autres marques.
Il a présenté des oeuvres sur toiles, ainsi que des sculptures à la David Bloch Gallery.
Passionné du dessin depuis tout petit, c’est très jeune que Morran se découvre cette passion.
Profondément orienté vers la recherche artistique, c’est à travers la culture américaine et plus précisément celle du graffiti que l’art de Morran prend
naturellement son essor.
Morran Ben Lahcen est passé par toutes les étapes, de la rue à l’atelier, il a été le pionnier du street art au Maroc et a su imposer son style durant plusieurs années. Il a côtoyer différents milieux, de tous âges, de tous horizons et de différentes nationalités ce qui lui a permis d’élargir sa vision artistique à tous les niveaux.
« L’horizontal et le vertical »
L’homme est un croisement, et aucune des deux dimensions ne peut être oubliée sans créer un manque, un vide, et une souffrance.
L’homme vit donc il est dans l’horizontalité, L’homme est créé donc il est dans la verticalité, L’homme est confluent et rencontre, matrice et univers, modèle à l’image du Modèle.
Les préoccupations de l’homme sont souvent horizontales : il veut plus d’argent, plus de renommée, plus de gratifications.
L’horizon matériel lui-même est un monde horizontal, il est plat, écrasant, et paraît stable.
Les choses de cet univers sont, le lendemain, là où nous les avons laissées la veille, et il se peut que certains d’entre nous se rassurent en les rangeant à une place déterminée, comme si une créature pouvait choisir la place d’une chose…
Parfois, l’horizontalité des choses ennuie l’homme et l’inquiète. Il aimerait « prendre de la hauteur », « sortir le bec de l’eau », « changer de perspective ».
Il aimerait être moins accaparé par les « choses ».
Mais le monde horizontal est comme un espace fermé, une douce prison, dont on ne sort pas facilement.
Des voiles nous empêchent de nous élever, de sortir de cette terrible et écrasante horizontalité où tous simulent. »
Morran Ben Lahcen