Née à Rabat en 1992 et originaire d’Ahfr, ayant un parcours académique cumulant le savoir faire du génie civile et de la neuroscience, Houyame Rahmani a pu faire révéler l’essence de ses deux mondes distinctement éloignés afin de s’épanouir en une expression artistique épurée, psychédélique faisant naissance à une nouvelle perception de géométrie sacrée.
Une belle aventure mythique où l’arme est le « Fil » : se lancer dans un labyrinthe créatif sans savoir où cela peut la mener ni le temps qu’une œuvre peut prendre pour naître et lui permettre de renaître. C’est aussi parce que dans les recoins de chaque angle et le long de chaque ligne d’une œuvre, se trouve des figures d’enfance, des équations et des éléments de la nature, et même si c’est plaisant d’en trouver, il faut avoir le moyen de s’en éloigner pour les reconsidérer et les revisiter.
Elle a choisi le Mandala comme concept autour duquel seront axées ses œuvres. Le Mandala signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Par ailleurs il décrit aussi un objet qui attire l’attention du spectateur sur un point focal.
Il est devenu un terme générique pour tout plan, graphique ou motif géométrique qui représente le cosmos métaphysiquement ou symboliquement, un microcosme de l’univers du point de vue humain. Dans sa philosophie, Houyame combine entre la complexité géométrique de ses oeuvres tantôt colorées tantôt épurées, et leurs profondeur sémantique, pour atteindre des états de conscience transcendantaux du destinataire.
L’artiste Houyame Rahmani, a décroché le prix international de son Altesse Cheikh Nasser Bin Hamad pour la créativité des jeunes, elle a été classée troisième dans la catégorie d’âge 30-25 ans, filière Arts plastiques lors de la cinquième édition de ce concours en 2018 au royaume du Bahrain.
Houyame, en parallèle avec sa carrière artistique, elle mène aussi une carrière professionnelle dans le secteur de l’éducation et est éventuellement une élève doctorante à la faculté des sciences de l’éducation.
“ Pour accomplir de grandes choses, nous devons non seulement agir mais aussi rêver, non seulement planifier, mais aussi croire”
Anatole France