Alëxone Dizac présente sa deuxième exposition personnelle « Moment Donné » à la David Bloch Gallery du 18 Mai au 17 Juin 2018.
L’artiste révele une nouvelle série de travaux – peintures, papiers et bas-reliefs.
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Né en 1976. Vit et travaille à Paris.
Tout comme son nom dont les trois dernières lettres trahissent son passé de tagueur, l’oeuvre d’alexone est marquée par l’empreinte indélébile du graffti. Il se fait connaître au début des années 90 avec ses « oediperies » qu’il réalise alors dans les rues ou ailleurs, qui mêlent graffti, calligraphie épurée et installation in situ élaborée.
Même si aujourd’hui il semble s’en éloigner, on retrouve toujours les stigmates de la rue dans son travail. Elle lui a enseigné ce que l’on n’apprend pas en école d’art et son oeuvre n’en est que plus riche. Au fl des années, Alëxone a développé un Univers fantasmagorique très coloré, peuplé d’animaux et de personnages étranges dont il pousse la difformité à l’extrême. Son oeuvre est minutieuse et détaillée, le fruit d’un travail régulier et soutenu. Alëxone Dizac peint des actes de bravoure.
Entre jeux de mots et d’esprit, dans le brouhaha de joyeuses fctions et le tourbillon des couleurs s’étale le spectacle d’une société animalière en fusion, qui fait entendre la vox populi avec une malice très démonstrative.
Si l’on comprend vite la thésaurisation de multiples référents parmi lesquels le graffti, l’Art Byzantin ou la bande dessinée, on devinera derrière cette Fantasia la profondeur d’un équilibre spécifque, celui d’une trame labyrinthique sur fond de ludique rhétorique. Bibliophage, l’artiste parisien fle tout en fnesse un coton des plus doux. Mais la vitalité de sa peinture pourrait être garante de celle du monde. Couleurs vives, scènes cocasses, personnages bigarrés suscitent le rire et amusent. L’artiste se complaît à intégrer des références, à multiplier les clins d’oeil, les jeux de mots, à associer des idées insolites, créant ainsi une véritable proximité entre lui et le spectateur qui en saisit le sens.