La David Bloch Gallery est fière d’avoir présenté Unfolding, une exposition collective de six membres du collectif d’art international Agents of Change, connu pour créer un environnement de travail à une échelle monumentale. En plus de collaborer en tant que collectif, chaque artiste a poursuivi une carrière à part entière, en exposant leurs travaux au public à travers le monde.
Chacun des artistes participants partagent un langage commun qui provient de l’explosion artistique du graffiti à la fin des années 70 et au début des années 80. Dans les décennies suivantes, leur travail a progressé et s’est diversifié pour créer sa propre empreinte distincte et épuré. Une compréhension profonde des formes, des matériaux et de l’espace a permis au travail des artistes d’éclore, et de s’étendre vers de nouveaux contextes.
Unfolding est le casting d’artistes dont le travail intègre un fort penchant vers la plasticité – en utilisant une grande variété de médias pour produire des travaux allant de la peinture à la sculpture et l’installation. Par l’expérimentation de nouveaux matériaux Unfolding permettra l’observation de nouveaux voyages et la possibilité d’exploiter de futurs dialogues dans une esthétique bien établie.
Agents of Change est un collectif de 12 artistes qui attaquent l’espace. Formé en 2009, le collectif international crée des travaux qui répondent à la spécificité de chaque site, intégrant à la fois la résonance esthétique et historique de l’environnement dans lequel ils travaillent. Chaque projet apporte une plus grande capacité d’innovation, tant sur le plan pratique dans la technique que sur le plan émotionnel dans le traitement de toujours plus grandes idées historiques et politiques.
Carlos Mare aka Mare 139 (
Mare est un New-yorkais, sculpteur / peintre / chercheur / ambassadeur culturel des États-Unis, qui, en 1985 devient le pionnier d’une nouvelle version du graffiti urbain en tant que sculpture moderne. Tout au long de sa carrière en tant que sculpteur, Mare a constamment apporté des innovations à l’esthétique du genre et au vocabulaire. Ses sculptures métalliques sont inspirées par son goût pour la forme, la lumière, l’espace, dans un environnement architectural. Son admiration de l’art avant-gardiste et des sculptures du dernier siècle a inspiré la fusion de l’esthétique entre le « style graffiti » et les modernistes du début du 20e siècle.
Derm (Royaume Uni)
Le travail de Derm est basé sur une combinaison de formes typographiques abstraites, d’influences architecturales et graphiques et de formes géométriques. S’inspirant des couleurs et des textures de l’environnement naturel, urbain et industriel d’Écosse, il élabore son travail dans des espaces qui répondent et complètent l’esthétique de son environnement.
Jaybo Monk (France/Allemagne)
Jaybo (1968) est un fugueur, errant aussi bien physiquement qu’artistiquement. La culture urbaine est la force motrice de ses activités artistiques. Cela est particulièrement vrai quand il s’agit de ses tableaux, qui sont irréguliers et chaotiques comme s’ils étaient directement extraits des divers fragments de ce qui l’entour. Il explore dans son travail les profondeurs psychologiques, avec la légèreté se mêlant à une mélancolie existentialiste et l’agressivité se mêlant à la passion et à une certaine norme romantique avec une dimension visionnaire.
LX One (France)
LX explore le pixel, la plus petite unité, comme un moyen de recherche de la base de la forme, les squelettes des couleurs. Il travaille sur la mélodie de la géométrie: le bruit des formes, un système de tensions dans l’espace libre, qui répond à l’architecture, l’urbanisme et le design. Inspiré par Piet Mondrian et Vasarelly, LX ONE dépeint uniquement les absolus de la vie: les lignes verticales et horizontales.
Remi Rough (Royaume Uni)
Il y a peu d’artistes dont leurs œuvres récentes pourrait être décrites comme « peinture visuelle haïku » (forme poétique très codifiée d’origine japonaise) sans que le spectateur n’ait besoin de fixer son attention, mais Remi Rough est l’un d’entre eux. Né et ayant grandi au sud de Londres, Remi a brisé les frontières à l’aide d’une bombe aérosol et d’un pinceau pendant plus de 26 ans. Transcendant le traditionnel et quelque peu idéalisant la vision du graffeur, il est passionné et implacable dans sa progression créatrice.
Steve More (Royaume Uni)
Steve More utilise des matériaux de son environnement pour créer des œuvres abstraites marquées par le passage du temps, la pourriture et la régénération. En 2005, après 20 ans en tant que street artiste, More passe de peindre les surfaces de la ville à se concentrer sur les qualités inhérentes des matériaux qui la composent. Il travaille avec des matériaux tels que le béton, les affiches et les objets trouvés afin d’explorer des concepts plus larges de la vie urbaine. Son travail est souvent très texturé, occupant un espace entre la peinture et la sculpture.